Longs-métrages de fiction


Au commencement, il y a l’écriture. Sans doute fallait-il à un moment laisser s’échapper ces personnages qui tambourinaient à la porte. Peut-être aussi était-ce le moyen de questionner autrement mes contemporains sur nos peurs communes, nos envies, nos désirs. Ou de raconter des destins incroyables, de partager une émotion indicible autrement.

Entre l’écrit et l’écran, il y a des rencontres et des coups de pouce : ceux de l’association Beaumarchais puis du CNC ont confirmé le statut d’auteur en devenir. Des résidences (Claude Miller, Sofilm), la possibilité d’entrer, même discrètement, dans un monde qui n’était pas le mien.

Après la réalisation des mes courts-métrage, le compagnonnage avec une auteure comme Isabelle Cadière, avec qui j’ai écrit « Coeur d’Acier » ou la productrice Stéphanie Douet qui produit mon long-métrage Karine, m’a fait entrer de plain-pied dans la suite : la préparation d’un film.